7 juil. 2009

Groooaaaaaar




C’est plus fort que nous, notre condition d’humain nous semble toujours étriquée, comme si nous étions doués de potentiels qui ne demanderaient qu’à s’épanouir. Alors notre imagination nous permet de nous évader en nous rêvant plus forts, plus beaux et plus intelligents.

Et comme nous baignons dans la notion du bien et du mal – si l’un existe, l’autre aussi, forcément - nous créons des super héros dont les pendants sont les super vilains. Et nous les regardons, ces fantasmes incarnés, s’entredéchirer pour notre plus grand plaisir.

Wolverine ne déroge pas à la règle.

Après le troisième volet des X-Men, où on nous explique comment Wolverine en est arrivé là (beau gosse au torse velu avec des appendices aiguisés comme des lames rétractables aux articulations des mains, stadire), je me suis dite, comme tout le monde, « et comment c’est qu’ils vont bien pouvoir lui consacrer deux heures, à Wolverine », dans mon français si châtié.

Et là, le prodige, il est né dans les Territoires du Nord-Ouest (oui, oui, en notre bonne terre du Canada) au milieu du 19e siècle. Et il a un frère, comme lui, Victor (ahouuuuuuuuuuuuuuu fait le loup), incarné par Liev Schreiber (ahouuuuuuuuuuuuuuuuu fait Miss Blablah), aussi velu, torsu et baraquû que son cadet (là par contre ils se sont loupés au niveau du choix des âges... Hugh a l'air plus vieux que Liev qui est son aîné dans le film, mais passons), mais en plus bestial avec petites canines et ongles pointus (c’est moins-moins sexy j’avoue, les griffes de chats pour un homme).

Miam.

Ils ont fait toutes les guerres (ben oui, tu comprends, ils sont comme qui dirait inevincibôl les frangins, mais aussi un peu immortels, en plus), pour être si forts aujourd’hui, la la la… pardon.

Jusqu’au Vietnam. Liev, euh Victor, s'emballe un peu avec les khmers et là, Wolverine, euh Logan, enfin Jimmy, alors, lui dit : « It's (…) Nam, man, there are rules » (ami lecteur, si tu trouves la référence, t’es trop trop fresh). En gros, ça commence à sentir un peu le roussi entre les frangins au bout de 150 ans (et là je dis chapeau, parce qu’avec mon frangin, on n’a pas attendu tout ce temps).

Ils se retrouvent mercenaires à Lagos (« Lagouch », on dit) avec une belle brochette de vainqueurs : Ryan Reynolds (ahouuuuuuuuuuuu), Dominic Monaghan (mahou ?) et Will.I.Am (yes we can, yes we can chante Miss Blablah) et un ou deux autres pas top-moumoutte, faut l’avouer. Mais bon, j’avais l’impression de comprendre enfin ce qu'ont ressenti les hommes en visionnant Grindhouse. J’aurais bien aimé avoir une lap dance de Liev, mais bon, je suppose que j’en demande trop.

Miam.

Bon sinon, plein d’effets espéciaux, de muscles, de sueur et de bastons. L’histoire se tient pas trop mal avec ce que nous a laissé entrevoir X-Men 3. Je ne te raconte pas tout, sinon on va encooore m’accuser de te gâcher le plaisir.

Ah si. Amie lectrice, si toi aussi tu as aimé l’Arme fatale II ou Les promesses de l’ombre pour la même raison que moi (le magnifique jeu des acteurs, bien sûr), ne te prive pas de cette ode à la virilité qu’est Wolverine. Dieu (qui est une femme, c’est un fait établi depuis Dogma) saura te récompenser. Hin hin.

Miam.

Je vais de ce pas aller poser un cierge pour remercier Dieu de ne pas nous avoir servi ce Wolverine là :

2 commentaires:

  1. T'es trop forte... Le jeu des acteurs c'est crucial dans ce genre de film nonmaisoh (dit-elle en essuyant une peu de salive sur le coin de sa bouche). J'ai presque le goût de laisser mes hommes là là mintnant tusuite pour aller admirer les pec... EUH, les magnifiques paysages.

    Merde pour le Wolverine lookalike on repassera... Quoiqu'avec photoshop de nos jours...

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  2. Hahahah choisis ton moment... et enjoy ma bêlle !

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